JO CASSEN
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Ecrivain, théâtre et poésie
Blog
Sans domicile
Publié le 21 mars 2018 à 2:18 |
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Sans domicile… Parfois il s’imagine un désir, un festin, Le sort de vagabond lui semble ridicule, Il murmure au désert le crime majuscule, L’écho ne s’émeut pas du douloureux destin. Sous la porte cochère, un abri clandestin, Il commande à sa faim dans le froid crépuscule, Et cherche dans le vin le philtre qui bouscule, La quête de sommeil, son ultime bastin. Une misère lasse, ignorée, interdite, Le quotidien banal d’une histoire maudite, Où chacun veut sa place, où règne le pervers. La maraude en éveil apaise le beau monde, Accomplit son devoir, humanise l’immonde ; Le « Bisounours » ravi chante son univers. Jo Cassen 20 mars 2018 |
La métamorphose du cloporte
Publié le 1 juin 2017 à 10:37 |
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La
métamorphose du cloporte Secret dessous le masque, il avance inconnu, Il a fardé les yeux, arrondi le discours Soupesé chaque mot, son geste est convenu, Il maîtrise l’objet et le sens du parcours. Qui saurait entrevoir sous l’aisance courtoise, Le pas vif assuré, le charme naturel Cette vive douceur et le regard qui toise L’histoire ou le vécu de l’humble ménestrel ? Pour oser apparaître et parler en lumière, Il mena le combat contre l’a priori, Il conjura le trac des grands soirs de première, Et défia serein l’infâme pilori. Transfuge du néant, où pouvait-il renaître? Sur la scène du monde où s’étrillent les rois, Au fabuleux jardin que seul un dieu pénètre, Ou chassant le roman des amers désarrois. Il choisit d’affronter, sans esprit de vengeance, La tribune falote aux préjugés bourgeois Qui fait la renommée avec sourde exigence, Comme on jette au visage un ardent feu grégeois. L’habileté parfois joue en désinvolture Et permet de convaincre sans lever le soupçon Tant le voile charmant habille l’imposture En soufflant le génie à la contrefaçon. Le cénacle conquis ouvre l’inaccessible, Dans la joie et l’ivresse, il brûle ses deniers, Condamne ses complots, sa rigueur inflexible, Et oublie en passant, ses zèles chicaniers. Le talent éprouvé du cloporte mythique Bouscule l’inertie et les mornes trajets ; Les lâches vanités de basse politique S’épuisent sur le front d’impossibles projets. 1
juin 2017 Jo
Cassen « D’Ombres
et de Lumières » Tous droits
réservés |
Pasiphaé
Publié le 15 avril 2017 à 15:20 |
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Pasiphaé À
l’ombre du grand saule, elle vint s’allonger Sur
une couverture, ôta l’ultime fringue Mise dans
un cabas avec tout son bastringue ; Sensuelle
et mutine, Il voulut l’éponger. L’astre
qui brûle et brille avait léché l’exquise, Des
perles de rosée, une douce moiteur, Fragile
et désirable, un modelé flatteur, Elle offrit
un sourire ; Etait-elle conquise ? Il se coucha
près d’elle, un tantinet confus, Elle
si jeune encor, sans doute et sans repère, Comment
ne pas heurter l’enfant dans ce repaire, Convertir
en calice un sentiment diffus ? Elle
voulait pour lui que s’enflamme l’étreinte, Ouvrir
les portes d’or du suprême plaisir, S’abîmer
pantelante, admise à son désir, Pasiphaé
superbe avant le labyrinthe. Ils
ont cessé de voir les ombres d’alentour, Seuls
au monde éblouis, enivrés de l’extase, Ils
touchaient à l’instant où s’écrit l’épitase, Une
proie enchaînée aux griffes du vautour. La
terre suspendit son éternel périple, Dans
le bruit du silence, un cri tel un écho, La
riposte du vent exigeant son écot À l’âpre
corrupteur et sa muse disciple. Sans
doute a-t-elle aimé d’autres Casanova, Vibré
sous la caresse et dit la jouissance, Construit
des nids d’amour en des lieux sans licence, Etincelé
de joie, une supernova. Longtemps
il a pleuré, n’avait-il pas souffert, Le
poids du souvenir devenait-il infâme Ou ces
instants floutés d’un fantôme de femme Devraient-ils
à jamais habiter son enfer ? 15
avril 2017 Jo
Cassen « Foutaises
ou Chants d’espoir » Tous
droits réservés |
Le sacre du Printemps
Publié le 5 avril 2017 à 4:00 |
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Le sacre du printemps Au petit matin blanc, tu vaincs la
réticence Cette lâche inertie, un élu combattant Doit chasser le mesquin qui frôle
l’indécence. Clame lors à plein cœur le besoin
éclatant, Le chant et puis le cri pour taire le
murmure, Pour oser puis agir, sois un vrai
militant. Au jour du grand réveil, revêts ta
forte armure, Tes émois au rebut, laisse entendre
ta voix, Car ton regard serein n’adore aucun lémure. Il s’agit d’une guerre et non d’un
jeu grivois, L’adversaire jaloux a contracté la
rage, Sa boisson vérité, un fétide pivois. A refuser constants l’évident
déchiffrage, Les cyniques abjects réfutent la
raison, Et guident le troupeau vers un fatal mirage. N’écoute plus les sots, la sinistre
oraison Renonce et capitule et se veut stratégie Pour embrumer nos yeux, effacer
l’horizon. Notre combat céans n’est pas une
élégie, Il s’agit d’un refus, une rébellion, Le temps a décidé : Stoppons la gabegie. Quand le complice mol se meut
ardélion, Chaque doute banni, tu dois prendre
les armes, Maître tu le deviens et non pygmalion. L’obscur déjà nous guette, éteignons les
alarmes L’angélisme naïf se révèle fielleux, Et souffrir maintenant pour éviter
les larmes Voici le seul crédo loin du discours
mielleux. 13/O3/2017 Jo Cassen « Foutaises ou
chants d’espoir ». Tous droits réservés |
En Marche !
Publié le 5 avril 2017 à 3:57 |
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En Marche ! -« Ne jamais rien changer,
préserver nos acquis Ignorer l’avenir, défendre
l’avantage !’ Nous sommes les sachant héros de l’héritage Nous pourrirons l’enjeu, nous
prendrons le maquis. » Ainsi jacassent haut dans l’espace
conquis D’organes noyautés, les hordes
du ratage Qui concoctent encor l’ultime
piratage, Pour les pieds dans la fange aboyer l’air
exquis. Ils sont les professeurs, les élites vulgaires, Fomentent les complots, prônent les
chants de guerres ; Effacent à loisir chaque trace
d’effort. Le tourbillon superbe emporte votre
envie, Redoublez vos ardeurs, oubliez le
confort, Ce grand rassemblement est un hymne à
la vie. 6 février 2017 Jo Cassen Recueil « Sources
Vives » Tous droits réservés |
Une petite flamme
Publié le 5 avril 2017 à 3:52 |
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Une petite flamme. Confiant et serein, vous ouvrirez la
porte, Pour cette belle idée où le temps
suspendu Impose une autre voie, une ambition
forte, Un combat de titans pour l’espoir
défendu. Le gymnase du monde a gommé le
courage ; Calomnie, invective et sourde trahison Habillent d’éclatant le sordide
naufrage Où se gaussent repus les gibiers de
prison. Dénués de bon sens, du plus mince
argument Manipulés, groggy, les jouets médusés Entonnent l’air sournois sans un
éternuement ; Ils sont l’étroit troupeau d’esprits
désabusés. Face au néant qui gronde, une petite flamme, Qui ne vacille pas et qui ne doute point, Contre le vent hostile et le trait
qui la blâme, Indique le chemin ; elle est le
contrepoint. L’autre, le délaissé veut aussi vivre
libre, S’élever par l’école, ouvrir plus
grands les yeux, Partager la culture, œuvrer à
l’équilibre D’une maison sereine où s’apaisent
les dieux. Maillon d’un bel ensemble où le regard
s’apaise, Riche de son histoire, ouvert à l’avenir, Il refuse fervent le mensonge qui pèse Et le spleen destructeur qui ment au
souvenir. Il dessine demain, le travail, le
mérite, Une vie où l’Agir attise le savoir, L’envie exacerbée où quel que soit le
rite Chaque droit légitime oblige le devoir. Confiant et serein, vous ouvrirez la
porte Pour cette belle idée où le temps
suspendu Impose une autre voie, une ambition
forte, Un combat de titans pour l’espoir
défendu. 5 avril 2017 Jo Cassen « Foutaises ou
Chants d’espoir » Tous droits réservés |
EN MARCHE !
Publié le 6 février 2017 à 3:20 |
![]() |
En Marche ! -« Ne jamais rien changer,
préserver nos acquis Ignorer l’avenir, défendre
l’avantage !’ Nous sommes les sachant héros de l’héritage Nous pourrirons l’enjeu, nous
prendrons le maquis. » Ainsi jacassent haut dans l’espace
conquis D’organes noyautés, les hordes
du ratage Qui concoctent encor l’ultime
piratage, Pour les pieds dans la fange aboyer l’air
exquis. Ils sont les professeurs, les élites vulgaires, Fomentent les complots, prônent les
chants de guerres ; Effacent à loisir chaque trace
d’effort. Le tourbillon superbe emporte votre
envie, Redoublez vos ardeurs, oubliez le
confort, Ce grand rassemblement est un hymne à
la vie. 6 février 2017 Jo Cassen Recueil « Sources
Vives » tous droits réservés www.langowski.net.pl |
Le chant du parti zen
Publié le 17 décembre 2016 à 13:10 |
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Nul n’est jamais rebelle, indépendant
et libre, Dominant ou vassal, affreux ou
terrifié, Un machin au-dessus orchestre l’équilibre… Chacun à son insu, du livre codifié, Respecte les on-dit et prête
l’allégeance Sans ombre d’ironie ou d’abord
stupéfié. Les uns se satisfont de la douce
obligeance Jouissent du bonheur, du morne faux
semblant, Les autres en troupeau miment la
convergence. Les faibles, plus petits, sans un
émoi troublant Dupliquent le modèle, une
caricature ; Et
tourne l’univers, carrousel accablant. Les révoltés d’hier enfantent
l’imposture, Le mensonge serein nourrit la
trahison, Sans état d’âme feint ;
Serait-ce forfaiture ? Pour porter le déni, déguiser
l’horizon Amuser valetaille avec des
fanfreluches Ils proposent miroir, alouette ou
prison. L’artiste sans talent devenu
coqueluche, Politique véreux, consommateur
craintif, A chacun son hochet ou sa tendre
peluche. Le péché de l’avant, le revendicatif Oublié, sabordé, frisson démoniaque D’un passé dépassé niant le créatif. Aujourd’hui l’on s’endort sans
crainte maniaque, On ne travaille plus, on regarde le
vent, On vit table du cœur, douceur
élégiaque... L’église de jadis a perdu le fervent, Une autre la remplace aux attentes
confuses, Et l’on se dit laïc dessous le
paravent. On est surtout absent ; les
angoisses diffuses Laissent la terre et l’onde au
chacal, au vautour Qui sait décide et fait, ô sciences
infuses. Parcourez les salons, faites le ce
détour, Les cénacles charmants si loin de la
ceinture, Et contemplez béat ces chevaux de
retour. S’avancent fiers-à-bras, enflés de
pourriture, Des bras vides de tête au trouble
regard mort, Eux qui devraient combattre une déconfiture. Du silence toujours naitra le
croquemort, Fanatique tyran, enfant de
populace ; Le jaloux se séduit au jeu
trompe-la-mort. La haine du succès, une ivresse
mollasse Chaque jour un peu plus, dans la
fange inhumé, Ton espoir dévasté fleure bon la mélasse, Un rêve évanoui ne peut être exhumé. |
chatte sur toi brûlant
Publié le 4 octobre 2016 à 3:54 |
![]() |
Chatte
sur toi brûlant (Sonnet
oulipien) Sur le doux sable chaud, j’ai découvert
ma mie, Sa défroque jetée, où serait
l’infamie ? On est fol à quinze ans quand s’échauffent
les sens ; Le Vésuve parfois se montre plus modeste. Sur le doux sable chaud, cherchez le
contresens, Petite voix grotesque, elle appelait
mamie, Pourquoi cette présence et non pas une
amie ? A l’aube du destin, fort rare est le
non-sens. Le Vésuve souvent se montre plus modeste. Quand un perfide écho sous la voûte
céleste Raconte le non-dit pour clamer le
concret, La coquine pubère aime la faribole Et s’enroule serpente et ouvre la guibolle ; Chatte sur toi brûlant, l’indicible secret. 4
octobre 2016 Jo
Cassen « Sources
vives » Tous
droits réservés |
sur les rives du Styx
Publié le 29 août 2016 à 2:40 |
![]() |
Sur les rives du Styx Délicieux instant, cette coupe à ma
bouche, Effluves envoutants, tout rythme
suspendu, L’étrange tourbillon sur un tempo
manouche. Ne plus savoir, ni dire, accorte et
détendu Ouvert à chaque souffle, envahi de
l’envie Du fol désir sournois tel un piège
tendu. L’esprit est en vacance, invente sa
survie Plus rien n’a d’importance, un esquif
à la mer Ballotté, délirant, passion asservie. La nuit jette son voile aux confins
de l’amer Que pleure cet amour au pied du
cénotaphe, Au royaume du vent, près du vestige
khmer. Car la fièvre l’emporte, ire
bibliotaphe Le délire combat l’illusion de mort, Pour l’ultime propos, l’allusive
épitaphe. Jaloux de tout, de rien, aux dents
garde le mors, Défend le souvenir, préserve la
mémoire Ces moments où l’abject réfute le
remords. Qui parle de sommeil, est-ce dans le
grimoire ? A qui jamais ne dort, pourquoi chanter
l’oubli, Et passer son chemin sans donner le
pourboire ? Le déférent partout en maître
s’établit, Faîtes-le ce détour, taisez votre pensée, Le jugement est vain quand rien ne
l’anoblit. La détresse s’incruste et jamais
nuancée Sans l’infime recours dévore et tout détruit ; Pourquoi s’enorgueillir de la savoir
tancée ? Parce que trop lassé de s’opposer au
bruit, Au silence de plomb qui tournoie et
qui gronde, Il va déjà se taire, enfin il est
instruit. Ne cherchez pas l’alarme ou la
probable fronde, Au siège du néant virevoltent follets, Que la fête commence et que tourne la
ronde. Demain, un autre jour, vous romprez
les collets, Et le barde du spleen reprendra sa
déroute, Tout s’oublie et s’envole et valsent triolets. Même si l’amertume habite sur ta
route, Tu sortiras grandi de ce beau désespoir, La richesse féconde est parfois sous
la croûte Où de hideux pantins gèrent le découpoir. 29 août 2016 Jo Cassen « Perfides utopies » Tous droits réservés , rticle ici. |
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